Le rejet
Dernière mise à jour : 29 août 2020

Attention : l'article que je partage en toute conscience et bienveillance est à titre informatif et tiré d'expériences personnelles. A travers ce texte, je vous fait part de mes connaissances et j'aborde la thématique avec ma propre perception et l'interprétation de mes propres ressentis
Il y a des blessures qui ne se voient pas mais qui peuvent s’enraciner profondément dans notre âme et coexister avec nous pour le reste de nos jours. Ce sont les blessures émotionnelles, la trace de nos problèmes vécus dans l’enfance et qui déterminent souvent la qualité de vie que nous avons en tant qu’adultes.
Le rejet appelé aussi ostracisme fait partie des blessures primaires émotionnelles les plus profonde. Elle représente une forme d'exclusion délibérée d'un individu lors d'une relation interpersonnelle ou d'une relation sociale.
Nous avons tous peur de ressentir ou de vivre ce rejet. Ce rejet peut se vivre lorsque nous sommes enfant non désiré par un des deux parents ou bien encore plus loin dans le ventre de la mère, à l'école par des camarades qui ne nous aime pas, au travail par des collègues jaloux, par des personnes ou lors d'une relation.
Le rejet chez l'enfant :
L'enfant dès son plus jeune âge va ressentir déjà un premier sentiment de rejet dans sa famille par un des deux parents ou par son frère ou par sa sœur.
Il va être en proie au doute et va se poser de multiples questions, croire qu'il n'a pas le droit d'exister, se demande ce qu'il fait de mal pour ne pas être aimé. Il va se considéré comme nul et sans valeur et son image va se détériorée.
Il va facilement se couper du monde extérieur, être fuyant, ne pas avoir confiance en lui et mettre en place un mécanisme de défense et de fuite qui être de se créer un monde à lui et être dans sa bulle.
N'ayant pas confiance en lui, il va s'isoler et même s'il est en présence de d'autres enfants il va pas pouvoir s'exprimer, se sentir seul et ne trouvant pas sa place il va devenir presque invisible aux yeux des autres.
Les enfants rejetés sont souvent sujets au harcèlement en classe et dans la cour de récréation certains peurs vont se mettre en place. Ils vont être souvent plus réservés et, plutôt que de tenter de s’inclure dans un groupe, ils vont resté seuls et préfèrent jouer dans leur coin.
" D’après Karen Bierman, de la Pennsylvania State University, la majorité des enfants rejetés développent les comportements suivants - une baisse du comportement altruiste, un fort comportement agressif ou colérique, un fort comportement immature, une impulsivité ou un manque d’attention et une forte anxiété sociale. "
Le rejet chez les adultes :
Chez l'adulte, nous allons avoir deux comportements : le 1er comportement le rejet social ou une personne se sentant rejeté ou peur du rejet va mettre tout en œuvre pour être aimé dans la limite de l'étouffement.
Cela peut engendrer des troubles psychologiques tel que la solitude, une faible estime de soi, une agressivité, le désespoirs et une dépression.
Chez les adultes et les adolescent le rejet romantique est une émotion tellement forte que l'adulte va mettre en place un mécanisme de défense en empêchant toute personne d'approcher son cercle d'intimité. Il va s'interdire d'aimer ou d'être avec quelqu'un pour éviter de revivre et subir un autre rejet.
Guérir de cette blessure du rejet :
La blessure du rejet se guérit en apportant une attention toute particulière au pardon, à l’estime de soi, en commençant par se mettre en valeur et à avoir de la reconnaissance pour soi-même, sans avoir besoin de celle des autres.
" Prendre conscience que le rejet est le meilleur moyen que l’Univers utilise pour nous protéger des gens et des situations qui ne sont plus favorables pour nous.
Plutôt que de vivre le rejet avec émotion, colère ou tristesse, rappelons-nous que la Vie veut toujours notre bien. Si quelque chose ou quelqu’un à quoi ou à qui nous tenons s’éloigne de nous, sachons reconnaître que c’est parce que son passage dans notre vie est terminé.
N’allons pas tenter de récupérer ce qui est déjà parti : la Vie sait ce qu’elle fait. Laissons aller. Tenter de retenir ce qui a fait son temps dans notre vie c’est comme continuer à porter nos chaussures d’enfant : elles sont trop petites, elles ne nous vont plus, elles nous font mal mais nous continuerions de les porter quand même? Bien sûr que non! Sachons reconnaître quand une étape de notre vie est terminé. "
Nous ne pouvons par effacer la souffrance car cela fait partie de notre vécue qui inscrit dans le temps et dans le passé mais nous pouvons, soulager et aider à cicatriser pour que leur douleur disparaisse ou soit atténuée.